[Par John CHITAMBO LOBE]
L’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a décrété le 2 novembre “Journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes” en mémoire du 2 novembre 2013, jour où Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, deux journalistes de Radio France Internationale (RFI), en reportage à Kidal dans le nord du Mali, ont été enlevés par des hommes armés devant le domicile d’un représentant touareg qu’ils venaient d’interviewer. Leurs corps furent retrouvés moins de deux heures plus tard par une patrouille française.
Cette résolution historique a pour but de condamner toutes les attaques et violences perpétrées contre des journalistes et des travailleurs des médias. Elle exhorte aussi les États membres à faire tout leur possible pour empêcher cette violence, et en faire rendre compte ou traduire en justice les récalcitrants des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias sans raisons valables, tout en veillant à ce que les victimes disposent de recours appropriés partout dans le monde.
Les journalistes informent, rapportent et publient des nouvelles d’une importance critique dans notre vie de tous les jours pour le bien ou les changements dans l’intérêt de tout le monde. Ils sont les promoteurs et les défenseurs militants de notre droit collectif à la liberté d’expression, le droit, et la capacité, à accéder à l’information et à la partager librement, à prendre des décisions informées, à contribuer à élaborer et à promouvoir le bon Gouvernement et le progrès économique et social, et enfin, à protéger le monde des crimes.