[Par Marie-Angélique INGABIRE]
Pas mal de producteurs de film sont inspirés par des livres. Rien n’empêche de se détendre en lisant un livre après un moment passé au cinéma. Ainsi l’Ivraie, la librairie du Festival, n’a pas manqué à son rendez-vous cette année. « La librairie est inséparable du cinéma, ce sont deux domaines qui se complètent », précise Annie Borne, membre de la Commission Littérature.
La commission, composée de sept membres, se réunit toutes les trois semaines. Elle cherche pendant toute l’année des livres sur internet et sur les catalogues des maisons d’édition travaillant avec des écrivains. La sélection cible des livres qui cadrent avec le thème du festival, en l’occurrence les Andes.
Vu que chaque membre travaille au départ dans son coin, cette année un logiciel a été mis en place, leur permettant d’échanger les résultats de leurs recherches, et à la fin ils envoient la liste à un libraire. L’Ivraie, normalement installée rue Voltaire à Douarnenez, a pris possession de ses locaux temporaires une semaine avant l’ouverture du festival.
Cette année, il n’y avait pas assez de livres concernant les peuples autochtones des Andes ; seulement des essais et des œuvres historiques. « Les écrivains sont en grande partie urbains et sont préoccupés par des problèmes d’aujourd’hui. Les thèmes qui les attirent sont la dictature et la violence et la façon dont elles se répercutent sur ces pays actuellement», reconnaît Annie Borne.
Une journée littéraire
Samedi, le festival organise sa traditionnelle journée littéraire. Journée payante, la matinée est consacrée à discuter à propos des pays concernés par le festival. L’après-midi, un écrivain présente son œuvre. Cette année, Diego Trelles Paz, jeune auteur péruvien, présentera son Bioy, et Romero Oviedo, poète équatorien, son Poème du Colonel.