[Par Sirine AMARI]
Selon la télévision libyenne, les présidents des deux parlements rivaux de la Libye se sont rencontrés pour la première fois.
Agila Salah, du Palais des Congrès de renommée internationale dans la ville orientale de Tobrouk, et Nouri Abusahmen, du Congrès national général basé à Tripoli, se sont entretenus à Malte.
La réunion à Malte entre les deux hommes a porté sur les discussions à Rome dans lesquelles les puissances mondiales ont exhorté les factions belligérantes de la Libye à cesser les combats et à se soutenir à travers un gouvernement d’union.
Mais la signature attendue d’un plan de l’ONU pour un gouvernement d’unité nationale a été reportée jusqu’au jeudi 17 décembre.
M.Salah a plaidé pour plus de temps, avertissant que « agissant avec hâte conduirait à plus de problèmes à l’avenir », selon le journal le Times of Malta.
Pour sa part M.Abusahmen a dit « nous ne pourrons pas accepter l’intervention étrangère contre la volonté du peuple libyen », se référant à l’accord soutenu par l’ONU.
La Libye a été dans le chaos depuis le renversement en 2011 du colonel Mouammar Kadhafi.
Au milieu de la tourmente le pays est devenu un important point de départ pour quelques-uns des milliers de migrants voyageant en Europe.
On se préoccupe aussi à l’échelle internationale que l’Etat islamique profite de l’instabilité du pays pour s’étendre à l’intérieur de la Libye.