Belgique : des frontières trop ouvertes à la menace terroriste

[Par Mortaza BEHBOUDI]

Le jour même des attentats terroristes à Bruxelles les frontières du pays n’étaient pas fermées.

©policebelge.com
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Le 22 mars, jour-même des attentats vers 17h, nous pouvions encore facilement aller de la France à la Belgique, sans aucun contrôle d’identité. Après une série d’attaques terroristes dans la capitale belge, Bruxelles, la Gare du Nord de Paris est elle-même passée un peu  plus tard dans un mode de sécurité renforcé et  tous les trains ont été annulés.

Il y a eu beaucoup de policiers à la Gare du Nord, mais il n’y a pas eu d’inspection des bagages. Nous avons pris le train de Paris pour aller à Lille et nous sommes entrés par la suite en Belgique, et ce via la ville de Roubaix et grâce aux transports publics. Nous sommes enfin arrivés au dernier arrêt de bus – à la gare belge de Mouscron.

Et ce sans vérification des documents ni d’inspection des bagages.

Notre voyage nous a montré que le terrorisme est une réelle menace en Europe, comme nous l’avons vu ici, tant les frontières ne sont pas contrôlées.

Mortaza Behboudi

Depuis 2012, Mortaza Behboudi est un journaliste passionné de politique, de négociations internationales et de sport. Il travaille également dans l'action humanitaire.

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