[Par Louis ROYER]
Mercredi 28 juin dernier, les journalistes de la Maison des journalistes ont eu l’opportunité de participer à une visite guidée et approfondie de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), dont le siège est à Paris. Un moment unique qui fut l’occasion pour les journalistes réfugiés de découvrir toutes les missions et le rôle primordial joué par l’organisation.
Alors que la pluie ne tombe pas, une exception en ce mois de juin 2016, plus d’une vingtaine de journalistes réfugiés ainsi que plusieurs accompagnateurs pénètrent dans l’enceinte de l’UNESCO. On est mercredi après-midi, le hall est relativement calme et c’est dans cette ambiance tranquille que va se dérouler la visite, commentée, de ce qui compose cette organisation, les lieux, comme les missions.
Bien aidés par les propos exhaustifs et instructifs de la guide, les journalistes réfugiés suivent avec attention toute les étapes de la construction de l’UNESCO, de sa création après la Deuxième Guerre mondiale en novembre 1945, des différentes tâches qui lui sont dévolues, tout en passant par la réalisation du siège parisien en 1958, par les architectes Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer et Pier Luigi Nervi.
Les œuvres exposées au sein du bâtiment et de ses jardins ne laissent pas indifférents les journalistes qui s’interrogent ou même s’extasient devant les travaux de Picasso, Giacometti ou le Corbusier. Après un passage bucolique dans par le jardin japonais, le groupe peut aller à la rencontre du service de presse de l’UNESCO, et notamment discuter avec Lucia Iglesias Kuntz, rédactrice de la section des relations avec les médias.
Un moment fort, fait d’échanges avec des personnes qui participent à la promotion des missions de l’organisation, et qui sont eux aussi très sensibles à la question de la liberté d’expression, et participe à l’organisation du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes, mis en place depuis 2012 et qui tente d’aider au mieux les journalistes confrontés à de graves problèmes. Cette initiative est suppléée depuis 2013 de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, le 2 novembre. Cette date a été choisi a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.
Prévue pour durer 45 minutes, la visite s’acheva au bout de 2h30 intenses. L’équipe de journalistes repart alors qu’une journée de travail se termine, et à n’en point douter, tout le monde a beaucoup appris de cette excursion.