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Témoignage d’un journaliste turc exilé: « J’ai vu la haine de la société envers le journal pour lequel je travaillais »
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« Même avant le coup d’Etat, on dormait dans nos bureaux au cas où la police arriverait, histoire qu’on ait le temps d’informer nos lecteurs en temps réel de ce qui se passait«
Arrivé à la Maison des Journalistes, Luther Zola a fui la répression dont sont victimes les journalistes turcs depuis la tentative de coup d’Etat de 2016. Dévasté par la situation politique de son pays, il a vu disparaître peu à peu les principaux journaux d’opposition. Il a choisi l’exil pour éviter la prison mais se rend compte que le parcours de réfugié est une autre forme de privations de liberté.
Luther Zola se souvient : « Depuis 2013, il y avait des pressions sur le groupe de médias dans lequel je travaillais, dont le journal ‘Zaman’« . Les traits tirés et les cheveux en bataille, le journaliste turc de 31 ans revient sur les raisons qui l’ont poussé à quitter son pays. Lors du coup d’Etat manqué en 2016, il est en vacances en Italie avec sa petite amie. Chef de service des informations internationales au sein du journal d’opposition « Meydan« , il décide, sur le conseil de ses collègues, de ne pas retourner en Turquie : « J’ai vu la haine de la société envers le journal pour lequel je travaillais« . En effet, beaucoup d’entre eux ont été placés en garde à vue.
L’arrivée en France
Ayant étudié au sein du département Francophone des sciences politiques de l’université Marmara à Istanbul, il décide de trouver refuge dans l’hexagone. Durant 6 mois, il vit de ses économies en louant une chambre sur le site Airbnb. Dans l’incapacité de travailler, le journaliste turc décide d’engager une démarche auprès de la Maison des Journalistes.
Après 18 mois d’attente et 3 entretiens à l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides), Luther Zola vient d’obtenir son statut de réfugié politique.
« J’étais en train de perdre espoir, mais le jour de la Saint Valentin, j’ai reçu la réponse. C’était comme une déclaration d’amour de l’OFPRA (rires). Cette attente, c’était de la torture, mais maintenant je suis très heureux, c’est un nouveau commencement plein d’espoir, comme si je venais de sortir de prison. »
Néanmoins, Luther est certain que le Président Turc sera au pouvoir jusqu’à la fin de ses jours et il est pessimiste concernant la démocratie en Turquie.
Souvenir
« Il y a un quartier d’Istanbul que j’aime beaucoup. Ça s’appelle Galata, avec sa grande tour.
Et avant, quand j’habitais encore en Turquie, j’aimais bien descendre de Galata jusqu’à Karaköy, c’est aussi un autre quartier de la ville que j’apprécie. J’aimais bien y passer le matin, quand il n’y avait pas beaucoup de personnes parce que c’est un coin très touristique. J’y allais et je me posais dans un café.
Tu sais en Turquie, il y a des cafés avec des petites chaises et tu peux t’assoir pour boire un thé rouge avec un simit, c’est un pain traditionnel. Et je mangeais mon simit en regardant les gens qui passaient. J’aimais bien faire ça. »
Un portrait de Romain Vignaux-Demarquay et Valentine Zeler
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