[Par Makaila NGUEBLA]
Du 10 au 11 octobre, Paris, la capitale française, a accueilli le sommet mondial des régions pour le climat, auquel ont participé de nombreux pays soucieux de l’avenir de la planète menacée par la désertification et autres aléas écologiques.
Cette rencontre a été l’occasion pour les différents participants de présenter et développer leurs expériences et modèles dans le cadre d’un échange d’idées. Objectif affiché : répondre de manière efficace à des préoccupations environnementales auxquelles sont confrontés les nations.
Différentes initiatives déjà engagées ont été évoquées. Ainsi, les expériences du Costa-Rica et du Brésil, qui ont développé des techniques de valorisation des déchets à travers le recyclage, sont de remarquables exemples mis en avant face aux défis environnementaux.
La Côte d’Ivoire, quant à elle, a amélioré la récupération des déchets et sachets qui abondent dans ses grandes villes. Selon le représentant du Gouvernement ivoirien, cette opération a permis à son pays de créer des emplois et de réduire ainsi les difficultés liées aux chômages des jeunes.
Ce sommet a vu aussi la participation d’illustres personnalités comme Saeed Mohamed Al Tayer. Il est à la tête de DEWA, autorité chargée de l’Eau et de l’Electricité au sein de l’Emirat de Dubaï. Fort d’une expérience de trente ans dans les domaines de télécommunications, de l’énergie et de l’eau, son Excellence Saeed Mohamed, a présenté une communication relatant une politique environnementale maîtrisée qui fait de son pays une référence.
Pour lui, Dubaï s’inscrit dans une logique de politique innovante et prospère en vue d’un développement durable et une énergie renouvelable. Son pays fait partie des états qui appliquent les résolutions issues du sommet de Copenhague de 2005, lequel a ouvert une réflexion essentielle sur l’avenir de la planète.
Dubaï est aujourd’hui, la première ville qui a limité l’impact de l’environnement au Moyen-Orient, se positionnant comme le meilleur endroit possible pour l’économie verte avec de nouvelles opportunités et des infrastructures robustes.
Aux termes de son intervention, Saeed Mohamed Al Tayer a estimé qu’une bonne politique environnementale est le gage d’une industrie verte, moteur d’une croissance économique favorable à l’avenir de l’Humanité.