Selon l’indice mondial de la liberté de la presse édité par Reporters Sans Frontières – RSF -, la France est classée 39ème pays sur 180 en termes de liberté de la presse. Nous nous sommes donc demandés pourquoi ? Pour obtenir cette réponse, il a fallu se poser d’autres questions : A qui appartient les médias ? Quelles ont été les violences à l’égard des journalistes en France en 2017 ? Comment s‘est passé la dernière élection présidentielle ?
Maria Efimova : une lanceuse d’alerte menacée en toute légalité par les institutions
[Lanceurs d’alerte] Maria Efimova a travaillé dans une banque privée, Pilatus, où elle a affirmé que des fonds avaient été transférés illégalement à des politiciens maltais et au président des enfants azerbaïdjanais. Deux autres entreprises mentionnées dans les documents de Panama appartenaient au ministre maltais de l’énergie et au chef de cabinet du Premier ministre. Efimova a affirmé qu’Egrant appartient à l’épouse du premier ministre, Michelle Muscat.
Ján Kuciak, un journaliste tué en raison de son enquête sur l’évasion fiscale
La Slovaquie est plongée dans une tourmente politique depuis l’assassinat du journaliste d’investigation Ján Kuciak, et de sa fiancée, Martina Kusnírová, le 25 février 2018. Ils ont été retrouvés morts dans leur maison, leurs corps criblés de balles. Journaliste, Ján Kuciak effectuait des reportages d’investigation fortement axés sur l’évasion fiscale et impliquant des personnalités politiques.
La Turquie resserre le contrôle du web avant la journée mondiale contre la cyber-censure
Le 12 mars marque la dixième Journée mondiale contre la cyber-censure organisée par Amnesty International et Reporters sans frontières. Consacrée à attirer l’attention sur la censure de la liberté d’expression sur Internet, la Journée mondiale contre la cyber-censure vise à « rallier tout le monde en faveur d’un Internet unique sans restrictions », selon un communiqué de RSF.
Les lois anti-espionnage australiennes « criminalisent tous les aspects du journalisme »
[Liberté d’expression] Le projet de loi sur la Sécurité Nationale australienne qui a pour sujet l’espionnage et des Ingérences Étrangères suscite de nombreuses réactions. Le document de 304 pages à découvrir ici contient des plans pour réviser et amender les lois précédentes. L’objectif ? Limiter les menaces pesant sur la sécurité nationale australienne. L’identité des dénonciateurs anonymes serait menacée …