A quelques jours des élections présidentielles prévues en Iran le 18 juin, le Conseil des gardiens de la Constitution (un organe non élu opérant sous les auspices de Khamenei chef suprême du régime) a évincé, le 25 mai, tous les candidats rivaux crédibles d’Ebrahim Raïssi, candidat favori de Khamenei.
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
Own work La base «Khatam», le centre de commandement supérieur des opérations militaires en Iran, a écrit une lettre officielle au président Rohani, lui demandant …
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
Au matin du 5 août 2020, Mostafa Salehi, un homme de 30 ans qui avait été arrêté lors des manifestations de « décembre 2017 / janvier …
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Les révoltes actuelles n’ont eu rien de spontanées. Elles n’étaient pas non plus liées à une lutte à l’intérieur du sérail. Bien avant le soulèvement, diverses couches de la société occupaient déjà le pavé malgré une répression sans merci de la dictature. Il s’agissait des travailleurs qui n’avaient pas touché de salaire depuis des mois, des retraités et des enseignants qui criaient l’insuffisance de leurs pensions et revenus, de plus d’un million de familles qui ont été spoliées par des établissements bancaires affiliés aux gardiens de la révolution ou aux cartels dirigés par les religieux, etc.
Iran : l’exigence de liberté
[Liberté d’expression] Fin décembre – début janvier, une vague de contestation déferle sur l’Iran. Dans tout le pays, des iraniens sortent dans la rue pour crier à l’injustice. Ils seraient plus de 42 000 à avoir affronté l’interdit. Des scènes de violences entre les forces de l’ordre et les manifestants n’échappent pas à la presse internationale, tout comme ces femmes, ‘’des sacrifiées’’ désigne le chercheur, qui s’élèvent sans leur voile au milieu de la foule.