Confronté à une opposition inédite, qui menace de l’emporter, le pouvoir algérien est en train d’engager en ce moment la bataille de l’image et de la mémoire autour de la guerre civile des années 1990.
Afrique
Guinée. Interview avec le député Sébastien Nadot
Réélu à la tête de la Guinée pour un troisième mandat (après avoir modifié la constitution, qui limitait le pouvoir à deux mandats), le président Alpha Condé accentue la répression à l’encontre de ses opposants. Bilan : plus de 200 personnes ont été tuées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) depuis 2010. Sébastien Nadot, député de la Haute Garonne et membre de la commission des affaires étrangères à l’assemblée nationale française, suit de près la situation en Guinée. Il a accepté notre invitation et a répondu aux questions de Mamadou Bah.
Algérie. Des présidents agonisants
L’autre jour, en flânant dans Paris, je suis tombé sur un SDF absorbé par la lecture d’un livre. Oui, cela se remarque, à Paris, la culture s’est démocratisée, elle n’est plus l’apanage des seuls clercs. Elle irrigue jusqu’aux petites gens, parmi les plus démunies et les plus délaissées. La posture du SDF qui lit, buste incliné, presque couché sur un banc public, suggérait qu’il tenait entre les mains un de ces bouquins à l’eau de rose, un Harlequin, peut-être. J’engage la conversation avec lui. Eh bien, je n’en reviens pas lorsqu’il me montra la première de couverture : Les lois fondamentales de la stupidité humaine, de l’auteur italien Carlo Maria Cipolla.
Afrique de l’Ouest : ces élections qui tuent l’espoir
Dans les pays développés, démocratiques, et dans la plupart de ceux qui aspirent à l’être, les urnes constituent une sorte de blanchisserie de la démocratie. Elles « nettoient » et accouchent, en principe, du propre pour donner des nouveaux habits à la République, un nouvel élan. C’est tout le contraire pour l’Afrique qu’elles habillent d’un accoutrement cachant contestations et violences meurtrières. En témoignent, singulièrement, les résultats de récentes élections au Niger, en Guinée Conakry et en Côte-d’Ivoire.
De Gouville : Le jour où j’ai rencontré Sankara
Figure révolutionnaire africaine, Thomas Sankara (1947-1987) est considéré comme le « père de la révolution » au Burkina Faso (ancienne république de Haute-Volta). Président du Conseil national révolutionnaire et chef de l’État de facto pendant quatre ans (1983 – 1987), il est assassiné le 15 octobre 1987. A ce jour, plusieurs zones d’ombres persistent concernant sa mort ainsi que son personnage.
Albéric De Gouville, rédacteur en chef de France 24 et vice-président de la Maison des journalistes, est l’un des derniers journalistes à avoir interviewé le « Che Guevara africain ». Retour sur cette rencontre dans une interview réalisée par Mamadou Bhoye Bah pour L’œil de la MDJ.
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