Dans les pays développés, démocratiques, et dans la plupart de ceux qui aspirent à l’être, les urnes constituent une sorte de blanchisserie de la démocratie. Elles « nettoient » et accouchent, en principe, du propre pour donner des nouveaux habits à la République, un nouvel élan. C’est tout le contraire pour l’Afrique qu’elles habillent d’un accoutrement cachant contestations et violences meurtrières. En témoignent, singulièrement, les résultats de récentes élections au Niger, en Guinée Conakry et en Côte-d’Ivoire.
Journaliste MDJ
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Bien que la région du Kurdistan d’Irak soit bordée de plusieurs pays qui vivent un conflit politique et militaire majeur, cette partie kurde est devenue …
Gökkuş : « Je fais passer des sentiments et non des messages »
Réalisateur et journaliste turc réfugié en France, Beraat Gökkuş continue à s’inspirer de sa vie parisienne pour faire des films. Après The Lost Pen, qui a remporté le prix du meilleur réalisateur et le meilleur film SmartFone Flick Fest 2020 (Australie) et le Festival International du Film Africain sur Smartphone, c’est le tour de Take a Breath; un film qui s’inspire du confinement pour traiter de la liberté d’expression. Il est déjà sélectionné pour le festival Super9Mobile (Portugal). Ancien résident de la Maison des journalistes, Beraat répond aux questions de L’oeil de la MDJ. Entretien.
Covid-19 : l’Afrique en passe de lâcher prise?
Nombre d’observateurs prévoyaient les ravages du Covid-19 en Afrique. Ces prophéties ne s’étant pas réalisées totalement, les Africains ont cru disposer, à leur avantage, de …
L’Oeil de la MDJ se dote d’une nouvelle stratégie
L’œil de la Maison des journalistes est en train de se moderniser. Après l’arrivée de Christophe Joly, notre rédacteur en chef, et Hicham Mansouri, le …
“Au Tchad, être journaliste c’est être sans cesse sous surveillance” – Portrait du journaliste Mahamat
[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.
« Le régime nous faisait une guerre physique et psychologique, tu n’es jamais en paix, jamais en sécurité » – Témoignage d’un journaliste syrien exilé
[PORTRAIT] Un bracelet aux couleurs de l’Armée Syrienne Libre au poignet, l’air détaché, Hasan ne parvient pas à se remémorer d’un seul journal indépendant en Syrie. «Je suis certain, en tous cas, qu’il n’y avait aucune couverture médiatique de ce qu’il se passait dans le pays.»