[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.
Journaliste MDJ
« Le régime nous faisait une guerre physique et psychologique, tu n’es jamais en paix, jamais en sécurité » – Témoignage d’un journaliste syrien exilé
[PORTRAIT] Un bracelet aux couleurs de l’Armée Syrienne Libre au poignet, l’air détaché, Hasan ne parvient pas à se remémorer d’un seul journal indépendant en Syrie. «Je suis certain, en tous cas, qu’il n’y avait aucune couverture médiatique de ce qu’il se passait dans le pays.»
« A l’aéroport de Paris, j’ai vu deux hommes s’embrasser. J’ai alors compris ce qu’était la liberté » Témoignage d’un journaliste syrien en exil
[PORTRAIT] Quelques secondes auront suffit pour le mettre en confiance. Du haut de ces 27 ans, ce jeune syrien déborde d’énergie et d’enthousiasme. Pourtant, Mulham Hendawy a connu les débuts de la révolution syrienne, la censure et l’exil.
« C’était la dernière fois que toute notre famille était réunie » – Témoignage d’une journaliste syrienne exilée
[PORTRAIT] À la suite de ce qu’elle a vu et vécu elle-même, le journalisme de Rukaia s’est principalement focalisée sur la documentation à travers des reportages et des courts-métrages de témoignages de femmes vivant sous l’Etat Islamique.
“Il a suffi d’un article pour que je me rende compte que je vivais dans une prison à ciel ouvert.”
[PORTRAIT] Certains sont devenus journalistes à leur insu, mais ce n’est pas le cas de Christian. Lui veut “éveiller” la population et c’est ce qu’il a fait pendant neuf ans : rétablir les faits, vérifier et informer. […] Au détour d’une phrase il explique avoir été incarcéré cinq fois lors de ses reportages et en 2014 son passeport a été confisqué par les autorités : “la routine”.
Témoignage d’un journaliste syrien en exil : “Je dois me reconstruire, mais je dois toujours lutter pour la Syrie.”
[PORTRAIT] A seulement vingt-quatre ans, le photojournaliste syrien, Abdulmonam Eassa, a témoigné et documenté la destruction de sa ville natale Hamouria, à quelques kilomètres de la capitale et le massacre de son peuple. Au lieu de devenir aigri ou nerveux face à un monde injuste et violent, Abdulmonam dégage une tranquillité totale, avec un regard doux et un sourire charmant.
“Un bon journaliste est quelqu’un qui sert la communauté » – Témoignage d’un journaliste mauritanien
[JOURNALISME EN MAURITANIE] « Il y a en moi un sens inné de la justice. Ce qui me fait le plus peur, ce n’est pas la mort, ni la douleur, mais de voir l’état de pauvreté de quelqu’un sans pouvoir rien faire pour l’aider. La justice est universelle, elle n’a pas de couleur de peau, d’ethnie ou de religion ».