Jesús Zúñiga était un combattant pour la liberté de la presse et pour la liberté tout court. Mais il était incompris car il avait osé s’attaquer à un régime communiste qui bénéficie encore de la sympathie de nombre de ses collègues journalistes et intellectuels à travers le monde, celui de la Cuba des frères Castro et de leurs épigones.
Portraits
Karzan Hameed, journaliste Kurde exilé, “ Il a toujours son nom : Irak, mais le pays n’existe plus” (#Portrait)
Journaliste depuis 20 ans, Karzan, 42 ans, est né au Kurdistan Irakien, région autonome rattachée à l’Irak. Pour s’être intéressé de trop près au clan …
Ahmad Muaddamani, journaliste syrien exilé: « Les Misérables » me rappelle ma situation
“Je suis Ahmad Muaddamani, je viens de Syrie. J’habite maintenant à Paris. En Syrie, j’ai travaillé en tant que photographe et designer graphique dans la ville qui s’appelle Daraya.” C’est par ces mots que le jeune journaliste de 28 ans se présente, en français, qu’il a appris en six mois seulement.
RENCONTRE. Ignace Dalle, le récit de carrière d’un véteran de l’AFP
Journaliste spécialiste du monde arabe. Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille et en études arabes à l’université Saint Joseph de Beyrouth, Ignace Dalle …
Mamadou Bah en France : de la rue à la Maison des Journalistes (PORTRAIT 2/2)
« Même les journalistes français ont du mal à trouver du travail, alors les journalistes étrangers, même francophones, je ne vous en parle pas ».
PORTRAIT. Avec Anas, photojournaliste syrien, «dans sa maison»
“Je suis Anas Mohamed Ali. Syrien, vivant en France depuis avril 2019, je viens de la Ghouta orientale près de Damas et j’ai 27 ans.” C’est ainsi, sur un ton mesuré, que se présente Anas. Ce qui frappe à la première rencontre avec lui, c’est le calme de son expression verbale, la douceur de ses gestes et la sérénité dans son regard, tout cela contraste avec la rudesse de son récit.
PORTRAIT. Meiirbek, journaliste kazakh exilé : «Continuer à écrire, c’est les protéger»
Meiirbek est né en Chine mais a émigré, dès ses 22 ans, au Kazakhstan. Là-bas, il était ingénieur dans une entreprise pétrolière. Rien ne le destinait vraiment à devenir journaliste activiste pour les droits humains. En 2018, plusieurs de ses proches disparaissent. Très vite, il comprend que ces derniers ont été emmenés dans des camps de concentration chinois.