L’atelier n’est pas un lieu de débat, personne trouve nécessaire d’imposer son point de vue mais plutôt d’écouter et rester attentif à l’autre. C’est peut être dû au fait de devoir s’exprimer dans une langue étrangère qui freine les participants et les empêche de donner libre voix à leurs émotions; ou peut être dû au fait de reconnaître dans l’autre sa propre condition.
Culture
« La non-violence ne s’est jamais traduite par de la passivité ou de la faiblesse »
Chargé de porter le message de son grand père, à travers le monde, Arun Manilal Gandhi, petit fils de Ghandi et fondateur du Ghandi Worldwide Education Institute est en ce moment en tournée dans 22 pays pour la promotion de son neuvième livre intitulé «Le pouvoir de la colère», traduit de l’anglais au français par les éditions Marabout. Rencontré le dimanche dernier, près de l’hôtel Edward 7, où il a séjourné pendant quelques jours, il nous a accordé une interview express que nous voulons vous livrer.
La plume dans le sang
Je veux aussi dire qu’il ne faut pas diviser les demandeurs d’asile en catégories : politique, économique… Nous sommes tous des êtres humains et nous devrions pouvoir jouir du droit à la vie comme il est inscrit dans les conventions internationales.
Attente et espoir
J’ai tout perdu : ma carrière de journaliste longue de 21 ans, toutes mes économies, je suis loin de ma famille, tout ça à cause d’un dictateur.
Le combat continue
On attend avec patience dans l’espoir d’obtenir d’abord la protection (sécurité) et de continuer le combat pour la démocratie depuis l’exil ce qui est une victoire.
Peinture d’exil – Peinture d’espoir
atteindre le succès et la liberté pour moi-même, ma famille et mon pays.
« Cette attente nous tue »
Dans l’un des camps, à une heure d’Athènes, il y a près de 3000 réfugiés, dont 50% enfants, qui n’ont pas accès à l’éducation. Les journalistes sont interdits dans les camps. Avec l’aide de réfugiés Syriens, j’ai réussi à m’introduire avec ma caméra.