France-Rwanda : relations en dents de scie

Le 7 avril de chaque année, date-anniversaire du génocide rwandais, en 1994, le « Kwibuka » (se souvenir, en français) prend les dimensions d’une grande journée historique, où se mêlent sentiments de douleur et volonté de renforcer le processus de catharsis. Lors du 20e anniversaire cette année, le président Kagamé en a profité pour désigner les « complices » de cette tragédie. Parmi les coupables : la France, la Belgique et la communauté internationale.

Qui a dit que nous voulions rentrer en Palestine ?

La distance qui me sépare de la Palestine me paraît si grande, autant qu’est éloignée la libération de la Palestine des intentions de ceux qui parlent en son nom. Le dernier moyen grâce auquel nous avions une idée de notre éloignement par rapport à la Palestine était celui que nous ont communiqué nos grands-parents : le nombre de nuits qu’ils avaient passées à dos d’âne ou, au meilleur des cas, de cheval.