“Vive les hystériques !” : traquer et être traquer quand on est lanceur d’alerte

[LANCEUR D’ALERTE] Rien ne destinait cette pneumologue de Brest et cette réalisatrice à devenir des lanceuses d’alerte. Irène Frachon est surnommée « l’Erin Brockovich française »[1] pour avoir réussi à interdire le Médiator, commercialisé par le laboratoire Servier, en 2009. Mais surtout, pour avoir démontré que  le Médiator, dérivé de l’Isoméride est un poison source de minimum 20.000 morts en France selon Irène Frachon, chiffre contexté à la baisse ou à la hausse.

Critique du film “Le Procès: L’Etat de Russie vs Oleg Sentsov”

[FILM] Le Procès c’est l’histoire d’une cinéaste originaire de Crimée qui s’appele Oleg Sentsov, un directeur qui est devenu célèbre après la sortie en 2012 de son film Gamer. Il a aussi travaillé comme un activiste pendant le mouvement de protestation ukrainien appelé “Euromaidan.” Le mouvement était contre l’annexion russe de la Crimée. Le gouvernement russe l’a arrêté et retenu pour les activités te

Le journalisme d’enquête n’est pas un délit

[DÉBAT] Dès les premiers mots, le débat s’attaque aux certitudes et aux nuances. Nicolas Vescovacci prend la parole : “Sans le récuser entièrement, je ne crois pas au terme “journaliste d’investigation”. L’investigation est un terme judiciaire. Or, le journalisme n’a pas à prendre le rôle de la justice. Je préfère employer le terme de “journaliste d’enquête”. Car c’est ce que nous faisons, ni plus, ni moins.”

Où en sont les huit lanceurs d’alerte condamnés pendant la présidence d’Obama?

[LIBERTÉ D’INFORMER] Au cours des deux mandats d’Obama, huit lanceurs d’alerte ont été poursuivis en justice, un nombre supérieur à ceux punis par la loi sous toutes les administrations présidentielles des États-Unis réunies. Il est important de reconnaître que ces lanceurs d’alerte n’étaient pas en désaccord avec Obama, mais ont plutôt contesté l’inconduite sous l’administration Bush. Ceci dit, le ministère de la Justice sous Obama n’a pas arrêté les poursuites pénales en cours et en a même engagé.

République Démocratique du Congo : une opposition versatile

[POLITIQUE] L’accord signé, dimanche 11 novembre à Genève, par sept membres de l’opposition congolaise, n’a pas résisté aux sirènes de l’ego. Il visait à désigner un candidat commun, en vue d’affronter le camp du président sortant Kabila aux prochaines élections, le 23 décembre prochain. Aussitôt signé aussitôt désavoué par deux d’entre eux. En moins de de 24 heures.