Témoignage de trois journalistes syriens : la guerre passe aussi par l’information

Le métier de journaliste est défié par la question syrienne, qui ouvre des nouvelles problématiques sur cette profession dont le but principal est d’informer. La Maison des journalistes a interviewé trois journalistes syriens qui ont vécu ce conflit interminable. Fatten, Omar et Rafat répondent aux questions non résolues sur la guerre en Syrie.

Syrie – Liberté d’information : Peut-on s’informer sur la situation ?

[GUERRE ET JOURNALISME] Responsable de la rubrique Syrie à Libération, d’origine syrienne, Hala Kodmani est bien placée pour décrire l’évolution de la profession journalistique dans ce pays. Née à Damas en 1956, elle quitte la Syrie à l’âge d’un an et y revient à six reprises en tant que journaliste entre 2011 et 2015.

Syrie – Liberté d’information : “Au coeur de la guerre, les femmes reporters.”

[TÉMOIGNAGES DE GUERRE] Dans un pays où la guerre fait rage depuis 2011, qui sont les journalistes encore présents aujourd’hui en Syrie? Quel est leur quotidien et que risquent-ils? A l’occasion d’une conférence Skype, trois journalistes présentes en Syrie ont apporté des éléments de réponses à ces questions. En arabe puis en français, elles ont livré leur témoignage devant un panel de spectateurs dont certains sont journalistes. Ces trois femmes journalistes syriennes sont : Merna al-Hassan, Judi Arash et Shadia Taataa.

Syrie – Liberté d’information : “On peut encore informer, c’est une certitude”

[INFORMER EN GUERRE] Il y a énormément de syriens qui sont journalistes et qui ne l’étaient pas avant le début de la révolution, qui le sont devenus. Ils ont été beaucoup critiqués parce qu’ils ont commencé comme activistes. Mais, ils sont activistes de quoi ? Ce ne sont pas des activistes issus d’un groupe armé ou d’un parti politique mais parce qu’ils veulent défendre la liberté d’expression.

RD Congo : Kabila n’est pas Poutine

[LIBERTÉ D’INFORMER] On tente de mettre en parallèle la situation politique qui prévaut en RD Congo et celle qui a eu lieu en Russie. On utilise volontiers, pour faire le lien, cette expression médiatique prisée : « A la Poutine-Medvedev ». A tort. Car, Poutine vise le pinacle. Pour une Russie flamboyante. Kabila et ses affidés, eux, raffolent de la turpitude. Pour la grande perte de la République Démocratique du Congo.

Des journalistes turcs oubliés dans les prisons d’Erdogan crient à l’aide !

[LIBERTÉ D’INFORMER] “Nous sommes des journalistes oubliés dans la prison de Silivri”, ont déclaré 19 journalistes turcs dans une lettre publiée sur Internet la semaine dernière. Détenus depuis plus de deux ans, les 19 journalistes ont déclaré : «Nous qui n’avons pas d’autre métier que le journalisme, nous disons que nous ne voulons pas être oubliés et que nous attendons que justice soit rendue».