Sur les berges du canal Saint-Martin, au pied du métro Jaurès, des tentes rouges, vertes et bleues viennent planter le décor. Nous sommes dans le 19ème arrondissement de Paris. Aux premières lueurs du jours, des migrants tentent leur chance pour obtenir des papiers. Comme eux, une communauté d’Afghans s’est installée avec le strict minimum. Ils seraient près de 300 à élire domicile dans des tentes.
Human Flow
[COUP DE CŒUR DE LA RÉDACTION] Film documentaire de l’artiste et dissident chinois Ai Weiwei, Human Flow, sorti en salles le 7 février dernier, illustre sans détour l’ampleur de la crise migratoire actuelle dans le monde. Un périple d’un an pour l’équipe du film qui est partie à la rencontre de réfugiés à travers 23 pays. Quelques 65 millions de personnes sont aujourd’hui forcées de quitter leur pays pour fuir la guerre, la famine et les bouleversements climatiques.
Breakfast of Champions
[Droits de l’Homme] Une file d’attente constituée de migrants qui attendent de recevoir un petit déjeuner, voila comment commence le documentaire « Breakfast of Champions ». Journaliste Turc exilé, Beraat à travaillé dans deux journaux à Istanbul, fermés depuis le coup d’état manqué, en juillet 2016. Auparavant reporter au journal « Zaman » et les informations nationales et éditeur pour le journal « Meydam », Beraat est depuis un an et demi, demandeur d’asile en France, et depuis 5 mois, résident à la Maison Des Journalistes.
Occupation à la fac pour défendre les droits des migrants
La fac, salle d’art plastiques s’est transformé en bureau de communication et sert à entasser les vêtements, gels douches et nourriture récoltés pour subvenir aux besoins des migrants. Originaire du Soudan, d’Erythrée ou de Guinée, ils sont entrés dans l’université par petits groupes, accompagnés des étudiants pour ne pas éveiller les soupçons.
« Atelier de conversation » – Lutte pour la survie
L’atelier n’est pas un lieu de débat, personne trouve nécessaire d’imposer son point de vue mais plutôt d’écouter et rester attentif à l’autre. C’est peut être dû au fait de devoir s’exprimer dans une langue étrangère qui freine les participants et les empêche de donner libre voix à leurs émotions; ou peut être dû au fait de reconnaître dans l’autre sa propre condition.
« La non-violence ne s’est jamais traduite par de la passivité ou de la faiblesse »
Chargé de porter le message de son grand père, à travers le monde, Arun Manilal Gandhi, petit fils de Ghandi et fondateur du Ghandi Worldwide Education Institute est en ce moment en tournée dans 22 pays pour la promotion de son neuvième livre intitulé «Le pouvoir de la colère», traduit de l’anglais au français par les éditions Marabout. Rencontré le dimanche dernier, près de l’hôtel Edward 7, où il a séjourné pendant quelques jours, il nous a accordé une interview express que nous voulons vous livrer.
La vache, le trône et l’opinion publique
L’histoire d’une vache au Pays-Bas. N’ayant pas grand-chose d’autre à faire que de surfer sur le web en mon honorable zoo de Beauval, j’ai lu comme vous cette information qui m’a d’abord parue sympathique mais qui a fini par me hérisser le poil.